Communiqué

Le CNAAC est heureux du rétablissement des désignations historiques

OTTAWA, le 16 août 2011 – Le Conseil national des associations d’anciens combattants (CNAAC) est heureux de l’annonce du ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, du rétablissement par le gouvernement de la désignation historique « royale » dans les noms de la marine et de la force aérienne du Canada.

La marine retrouvera l’appellation Marine royale canadienne et le corps d’aviation sera désormais nommé Corps d’aviation royal canadien, tandis que les forces terrestres, qui jusqu’à aujourd’hui portaient le nom Commandement de la Force terrestre, porteront la désignation Armée canadienne. Les noms avaient été changés en 1968, lorsque les trois services de l’armée avaient été fusionnés pour devenir les Forces canadiennes.

« C’est une position que le CNAAC soutenait depuis plusieurs années », a déclaré Brian Forbes, secrétaire général du CNAAC, notant que plusieurs des 58 associations membres ont continué à utiliser le qualificatif « royal » dans leurs titres.

« Les anciens combattants traditionnels ont combattu sous ces désignations pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et les premières missions de maintien de la paix, et cette restitution de leur héritage militaire signifie beaucoup pour nos membres », a-t-il dit.

M. Forbes a souligné que bien que cette annonce soit une bonne nouvelle, le CNAAC continuera de presser le gouvernement pour qu’il améliore les avantages offerts aux anciens combattants traditionnels et des temps modernes ainsi qu’à leurs personnes à charge.

Il s’est dit préoccupé de la position du nouveau gouvernement conservateur majoritaire, qui annonçait récemment que plusieurs budgets fédéraux devaient être réduits, et que des compressions substantielles devraient être faites par les ministères, y compris Anciens combattants Canada (ACC).

« Nous espérons que ces réductions ne seront pas effectuées sur le dos des anciens combattants canadiens », a-t-il déclaré, mentionnant au passage qu’un certain nombre de pays alliés, au moment de mettre en place des programmes d’austérité pour faire face à leurs déficits, ont maintenu les avantages accordés aux anciens combattants.

« En vertu de la législation portant sur les anciens combattants, ACC se doit de prendre soin en permanence non seulement des anciens combattants, mais aussi de leurs personnes à charge, y compris des dizaines de milliers de veuves, en reconnaissance de leur service et de leurs sacrifices exceptionnels. Ce n’est définitivement pas le temps de suggérer une diminution du rôle et de la responsabilité du ministère », a déclaré M. Forbes.

« À notre avis, le travail d’ACC est loin d’être terminé et il entre d’ailleurs dans une phase importante. ACC gère deux textes législatifs majeurs : la Loi sur les pensions, dans sa forme originale, pour les anciens combattants traditionnels, et la Nouvelle Charte des anciens combattants, pour les anciens combattants de l’ère moderne. Parallèlement, les avantages pour soins de santé, le Programme pour l’autonomie des anciens combattants (PAAC) et toutes les autres politiques connexes sont administrés par le ministère pour tous les anciens combattants et leur famille », a ajouté M. Forbes.

Les priorités du CNAAC concernant les anciens combattants traditionnels sont, entre autres, de veiller à ce que des améliorations soient apportées à l’aide financière offerte par ACC aux anciens combattants handicapés nécessitant des soins intermédiaires de longue durée; que les prestations pour funérailles et inhumation prévues par le Règlement sur l’inhumation des anciens combattants et le Fonds du Souvenir soient accordées « de plein droit » aux anciens combattants gravement handicapés; et que les règlements soient élargis pour le maintien à vie du PAAC pour les veuves.

Plus tôt cette année, le CNAAC a reconnu que l’adoption du projet de loi C-55 modifiant la Charte des anciens combattants constitue un premier pas intéressant. Toutefois, le CNAAC croit qu’il y a encore beaucoup à faire pour combler les écarts et iniquités présents dans la charte, et que le gouvernement doit mettre en œuvre toutes les recommandations du Groupe consultatif sur la Nouvelle Charte des anciens combattants ainsi que les propositions additionnelles relatives à la charte faites par le Comité permanent des anciens combattants.

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